Autoconsommation photovoltaïque

Face aux catastrophes climatiques de cet été, le gouvernement français a lancé l’alerte et propose la mise en place d’un plan de sobriété énergétique. Si l’objectif premier est de réduire massivement ses émissions de gaz à effet de serre, la France est aujourd’hui tournée vers les énergies renouvelables et verte. Accentuée par l’augmentation des prix de l’électricité qui pèse sur les factures des Français, l’idée d’autoconsommation individuelle commence à se faire une place dans l’esprit collectif. Les panneaux photovoltaïques semblent tirer leur épingle du lot, alors comment s’y mettre ?

Aux origines… Comprendre le principe d’autoconsommation

L’autoconsommation consiste à produire sa propre énergie à parties de ressources renouvelables comme le soleil, le vent ou l’eau. On utilise les énergies naturelles et renouvelables pour générer du courant et alimenter nos appareils électroniques du quotidien.

Cette pratique permet de réduire considérablement notre facture d’électricité, et d’être moins dépendant du réseau national, parfois sujet à des pannes ou des black-out de plus en plus fréquents dans le monde. On gagne alors en autonomie et on participe à l’effort collectif pour protéger notre planète. Un éco-geste important, et une expérience amusante, n’est-ce pas ?

Cependant, l’autoconsommation étant intrinsèquement liée aux énergies naturelles, la production de courant est aléatoire et non fluide. Il faut alors distinguer alors autoconsommation (production électrique consommée au sein du foyer) et autoproduction (consommation électrique produite par le système mis en place).

Produire sa propre énergie grâce au soleil

L’autoconsommation photovoltaïque consiste à installer des panneaux solaires sur son toit, ou d’installer un kit portable sur son balcon. Le jour où le soleil brille, les panneaux composés de cellules de silicium vont capter l’énergie solaire et produire du courant. Le foyer va alors pouvoir utiliser cette énergie verte et respectueuse de l’environnement cumulée pour alimenter ses appareils électroniques ou encore son ballon d’eau chaude. Le surplus d’énergie sera réinjecté dans le réseau national et revalorisé. Pour revendre le surplus d’électricité produit, il faudra faire une demande de raccordement auprès de votre gestionnaire de réseau.

Cependant, l’autoconsommation nécessite d’adapter son mode de consommation au quotidien, la production optimale d’énergie se produisant lorsque le soleil est au plus haut, à savoir entre midi et 16 heures.

Installer ses panneaux photovoltaïques

Si les panneaux photovoltaïques ont autant le vent en poupe, c’est parce qu’ils sont simples à installer, et soutenus par d’aides du gouvernement. En effet, une prime à l’investissement est reversée aux foyers souhaitant contribuer à la transition énergétique.

Pour choisir mes panneaux solaires, il est important de comprendre mon exposition et ma consommation quotidienne. Celle-ci est facile à calculer aujourd’hui grâce à une transparence de mon fournisseur d’énergie sur les factures. Les panneaux monocristallins, de couleur noire, sont plus performants, et recommandés pour les espaces à faible luminosité. Leur rendement est environ de 20 %. Le rendement définit l’énergie produite au prorata de l’ensoleillement. A contrario, les panneaux polycristallins bleus sont appréciés par les toitures fortement exposées au soleil, mais leur rendement avoisine les 15 %.

Dans tous les cas, pour mettre en place mes panneaux solaires, je devrais faire appel à un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) qui accompagnera de l’installation à l’utilisation.

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